Coup de frais pour le Citroën C4 Picasso
3 ans après sa sortie, le monospace aux chevrons profite de l'arrivée du printemps pour se moderniser. Son style remanié et ses diverses améliorations ne seront sans doute pas de trop pour l'aider à affronter d'ici quelques mois le redoutable Renault Scenic 4.
Evidemment, comme beaucoup de modèles avant lui, le C4 Picasso phase 2 ne connaît pas de gros bouleversements sur le plan esthétique. Le bouclier avant est entièrement revu, avec un cerclage chromé autour des antibrouillards et une partie inférieure plus échancrée qu'auparavant. Ailleurs, les changements sont quasi invisibles ou inexistants puisqu'en dehors des jantes, rien ou presque n'a changé.
Bien malin qui peut faire la différence entre l'arrière des Picasso Phase 1 et Phase 2...
Etonnement chez PSA, c'est sur le plan technique que le Picasso évolue le plus. Ainsi, les écrans de 7 et 12 pouces qui ornent sa planche de bord ont été revus pour offrir plus de lisibilité tandis que d'autres technologies font leur apparition. On citera notamment le hayon main libre, la reconnaissance des panneaux, l'Active Safety Brake (le freinage automatique), le régulateur de vitesse adaptatif ou encore l'alerte active de franchissement involontaire de ligne. Cette mise à niveau sur le plan technologique devrait permettre au monospace de Citroën de conserver ou tout du moins de mieux défendre sa position de leader européen du segment.
Sous le capot, la gamme de motorisations précédente est reprise telle qu'elle, à une exception près puisqu'elle accueille le PureTech 130 ch avec Stop&Start et boite automatique EAT 6.
Plus moderne, mieux équipé, mieux motorisé, le Citroën C4 Picasso parviendra-t-il a rester le roi des monospaces en Europe ?