Adieu Clio Mio
En 2012, la Clio II française terminait sa carrière avec une ultime série spéciale baptisée Bye-Bye, sorte de clin d'œil aux Renault 4 et Super 5 éponymes. En parallèle, au Brésil apparaissait une Clio replâtrée de façon plus ou moins heureuse nommée Clio Mio. 4 ans plus tard, celle-ci laisse sa place au futur Kwid.
Sorte de bas de gamme de Renault, positionnée en-dessous de la Sandero, la Clio Mio était le symbole de l'automobilus basicus chez Renault. Pas d'airbags, de ceintures à enrouleurs à l'arrière, pas d'ABS, bref rien ou pas grand chose en dehors de 4 roues, un volant et un moteur. Malgré tout, la recette a rapidement fonctionné et la Clio Mio s’est relativement bien vendue. Fin 2013, l'équipement de base s'enrichit considérablement suite à l'adoption de nouvelles normes de sécurité au Brésil. Les airbags frontaux et l'ABS sont désormais de série et la Clio s'offre un tout nouveau volant.
Malheureusement, l'auto accuse le poids des ans. Née en 1998, elle supporte relativement mal la comparaison avec des rivales plus modernes comme la Fiat Uno. En 2015, Renault fait sa révolution en commercialisant en Inde le Kwid, sorte de crossover entre une citadine et un SUV. C'est un succès, ce qui pousse les dirigeants de la marque à le commercialiser sous d'autres latitudes, et notamment au Brésil où il participe pour beaucoup à la mise à la retraite de la Clio Mio. Le lancement étant prévu sous peu, la grand mère s'efface donc après 1 490 607 exemplaires distribués sur les marchés sud américains depuis 1998, dont 549 848 Clio Mio.